Comprendre et éviter le malus automobile : guide complet pour tout savoir
Au fil des années, la législation concernant les émissions polluantes des véhicules a évolué, et avec elle, l’instauration de dispositifs tels que le malus automobile. Ce système vise à pénaliser les acheteurs de voitures neuves émettant des niveaux élevés de CO2, tout en encourageant l’adoption de modèles plus respectueux de l’environnement. Face à une réglementation complexe et changeante, pensez à bien comprendre les enjeux du malus automobile. C’est dans cette optique que ce guide complet a été conçu, afin d’offrir toutes les clés nécessaires pour maîtriser les subtilités du malus et adopter des choix plus durables.
Plan de l'article
Malus auto : les critères explicés
Pour comprendre le fonctionnement du malus automobile, pensez à bien connaître les critères qui déterminent son montant. Ce dernier varie effectivement en fonction des émissions de CO2 et de la puissance fiscale du véhicule concerné. Plus ces deux éléments sont élevés, plus le malus sera important.
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Depuis 2020, les seuils ont été abaissés pour encourager l’achat de véhicules moins polluants. Tout modèle émettant plus de 138 g/km de CO2 est soumis à un premier palier avec un malus initial fixé à 50 €. Si ce seuil est dépassé jusqu’à un maximum possible d’émission fixé à 253g/km (et même au-delà depuis quelques mois), le montant du malus peut grimper jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
En plus des émissions polluantes, la puissance fiscale joue aussi un rôle dans le calcul du malus automobile. Effectivement, cette dernière correspond à une taxe annuelle que vous devez acquitter lorsque vous êtes propriétaire d’un véhicule neuf ou d’occasion récente dont la carte grise a été immatriculée pour la première fois après janvier 2020.
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Il faut noter qu’il existe certainement des astuces pour éviter ce dispositif contraignant, mais ces dernières peuvent être considérées comme frauduleuses par les autorités compétentes si elles sont découvertes lors d’un contrôle routier quelconque.
Si l’on veut opter pour une voiture peu polluante et ainsi éviter cet impôt écologique, on pourrait envisager différentes solutions alternatives telles que s’orienter vers une voiture électrique ou hybride rechargeable. Les évolutions technologiques offrent désormais plus de choix pour acquérir des véhicules à faibles émissions, notamment avec l’arrivée de modèles hybrides rechargeables capables d’allier autonomie électrique et performance moteur ou encore de la voiture hydrogène.
Les alternatives au malus automobile ne manquent pas, mais pensez à bien garder en tête que ce dernier a été instauré dans un souci environnemental. Lutter contre le réchauffement climatique passe aussi par une restriction des émissions polluantes liées aux transports individuels, et c’est pourquoi les critères du malus automobile sont appelés à être renforcés dans les années à venir afin d’avoir un impact plus prononcé sur l’environnement.
Alternatives au malus auto : quelles options
Une première alternative au malus automobile est de choisir un véhicule fonctionnant à l’énergie électrique. Les voitures électriques disposent d’une autonomie suffisante pour les trajets quotidiens et permettent des économies significatives en termes de consommation. Toutefois, leur prix reste relativement élevé et leur utilisation nécessite une infrastructure adéquate (bornes, installations de recharge) qui peut coûter cher.
Les véhicules dotés d’un moteur mixte (essence-électricité) représentent aussi une option pertinente pour les automobilistes souhaitant limiter le montant du malus automobile. Effectivement, ces modèles présentent une efficacité accrue tant sur autoroute que dans la ville avec moins d’émissions polluantes.
Un poids supérieur à celui fixé par la réglementation est aussi susceptible d’augmenter le montant du malus automobile. Il faut privilégier l’utilisation des coffres ou autres équipements supplémentaires uniquement lorsque cela s’avère nécessaire.
La location longue durée permet aux utilisateurs ne pouvant pas se passer d’un véhicule individuel, tout en évitant certains frais fixes liés à son entretien comme l’amortissement, les réparations et la dépréciation.
Il existe plusieurs façons légales pour maîtriser le montant du malus écologique lorsqu’on achète un véhicule plus performant, mais attention ! Ces solutions alternatives sont parfois plus coûteuses que le versement simple de la taxe.
Futur du malus auto : quelles évolutions
Les évolutions futures du malus automobile restent incertaines, bien que la tendance soit à l’accentuation de sa progressivité.
Dans le cadre de la loi climat et résilience adoptée en 2021, une série de mesures a été prise pour réduire les émissions des véhicules automobiles. L’un des objectifs est d’atteindre un parc automobile français composé uniquement de voitures neuves peu polluantes dès 2030. Pour cela, le gouvernement a décidé d’intensifier les conditions d’accès au Bonus Malus écologique.
Les seuils limitant l’émission moyenne en CO2 seront abaissés chaque année jusqu’à atteindre un niveau critique (environ 60 g/km) où plus aucun modèle ne sera susceptible d’être exonéré. De même, dans une étude récente commanditée par l’État français sur la mobilité durable, on constate que « seuls les modèles dotés des technologies électriques ou hybrides rechargeables sont susceptibles de satisfaire aux exigences fixées par cette réglementation ».
Toutes ces mesures doivent être approuvées par Bruxelles avant leur mise en application complète dans chaque pays européen. Les constructeurs devront ainsi s’adapter rapidement à ces nouveaux standards technologiques afin d’éviter tout risque financier lié à leurs ventes futures.
Il est donc primordial de prendre en compte l’impact environnemental mais aussi d’éviter des surcoûts inutiles. Les évolutions futures du malus automobile restent incertaines, il est donc primordial de se tenir informé régulièrement afin d’être au fait des dernières mesures et de s’y adapter.