Quelles sont les différences entre les chevaux fiscaux et réels ?
La puissance d’un véhicule est un critère très important à considérer avant de l’acheter. Elle est exprimée par deux unités qui ne sont pas totalement similaires. Voici un récapitulatif des différences entre chevaux fiscaux et réels.
Plan de l'article
Différences entre chevaux fiscaux et réels : la puissance du moteur
Il s’agit d’une valeur mesurée par les chevaux réels encore appelés chevaux DIN. La puissance mécanique de votre véhicule est celle de son moteur. Elle est généralement exprimée en chevaux-vapeur, même si des valeurs récentes sont données en kilowatt. Par ailleurs, un cheval DIN équivaut à 0,736 kW.
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Les chevaux-vapeur permettent de connaître le potentiel d’accélération du véhicule. Cette unité de mesure est originaire du XIXe siècle. Le savant britannique James Watt s’était servi de la puissance d’un cheval de trait afin d’établir une comparaison avec les moteurs.
Cet animal est capable de déplacer en moyenne 75 kg par mètre et par seconde. Un moteur effectuant le même travail possède alors la puissance d’un cheval. D’où l’unité « cheval-vapeur ».
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Différences entre chevaux fiscaux et réels : la puissance fiscale
L’une des principales différences entre chevaux fiscaux et réels est la puissance fiscale. Voici un aperçu de cette grandeur.
Généralités sur la puissance fiscale
Cette mesure relève des chevaux fiscaux qui sont indiqués sur la carte grise du véhicule. Elle permet le calcul de la taxe régionale nécessaire à l’immatriculation d’une voiture. La puissance fiscale du véhicule prend en compte son type, sa puissance réelle de moteur ainsi que sa date d’homologation.
Calcul de la puissance fiscale
Sa formule de calcul est différente depuis novembre 2019, car elle ne prend plus en compte le taux de CO2. Pour le calcul de la puissance fiscale d’un véhicule thermique, vous devez appliquer la formule suivante : PF = 1,34 +1,8 (kW/100)2 + 3,87 (kW/100).
Si vous avez affaire à un véhicule électrique, elle devient : (0,00018 kW2) + (0,0387 kW + 1,34).
Il est également possible de calculer la puissance fiscale des véhicules à deux–roues. Il faut alors considérer la cylindrée du moteur et se référer à un barème. Une cylindrée ayant une valeur comprise entre 175 et 250 L/tr correspond par exemple à 3 CV. Un intervalle de 750 à 875 L/tr équivaut quant à lui à 8 CV.
La taxe régionale sur les chevaux fiscaux
Cette taxe est déterminée par la multiplication du nombre de chevaux fiscaux du véhicule et son prix unitaire. Ce dernier paramètre varie en fonction de la région de résidence du propriétaire. Elle atteint des valeurs de 51 € en Bretagne (avec une exonération de 50 %) et de 35 € en Normandie (avec 100 % d’exonérations).
Certaines régions comme la Martinique, La Réunion et la Guadeloupe n’appliquent aucune exonération sur la taxe qui frappe les chevaux fiscaux.
La relation avec l’assurance automobile
Il s’agit de l’une des différences entre chevaux fiscaux et réels, car la seconde catégorie de mesure n’a aucun impact sur l’assurance automobile.
La souscription d’une assurance automobile est obligatoire afin de circuler librement dans l’Hexagone. Le montant de sa prime est partiellement calculé en se basant sur la puissance fiscale indiquée sur la carte grise.
Cette opération se justifie par le fait que les grosses cylindrées sont plus sujettes aux accidents importants que les autres véhicules.